Folie du bistouri et rôle du chirurgien esthétique

By | 29 juin 2018

Notre image physique est une médiatrice entre nous et le monde. La corriger ou chercher à la parfaire n’est pas une mauvaise idée. Bien au contraire, c’est l’une des solutions qui servent à booster la confiance en soi pour avoir un meilleur quotidien.

chirurgie esthetique agrandir seins

 

apLa chirurgie esthétique encourage à réparer tous les défauts inesthétiques gênants, ainsi qu’à faire des retouches pour s’offrir une apparence exceptionnelle qui, dans certains cas, sort de l’ordinaire.

On dit une apparence qui sort de l’ordinaire pour désigner les images physiques extravagantes que présentent beaucoup de personnes dans le monde : des seins qui pèsent des kilos, de grosses fesses, des yeux semblables à ceux d’un chat ou d’une Barbie. Bref, des transformations radicales, bizarres et très étonnantes.

La folie du bistouri affecte surtout les Américains, les Brésiliens et les Sud Corréens. La chirurgie esthétique censée être une discipline médicale avant tout, se transforme en un commerce juteux, en une industrie qui ne cherche qu’atteindre la rentabilité pour dégager des bénéfices. Satisfaire le client prêt à dépenser des milliers de dollars pour concrétiser ses attentes irréalistes compte avant tout…

Dans des pays comme les Etas Unis, le Brésil, la Chine et la Corée du sud, la chirurgie plastique est devenue un produit de surconsommation. Or, il ne faut jamais oublier ce détail :  les interventions esthétiques présentent des actes chirurgicaux qui doivent répondre à certaines règles de déontologie professionnelle.

Un patient adepte de la chirurgie esthétique, que doit faire le plasticien ?

Un bon plasticien lorsqu’une demande lui parait extravagante, c’est à dire, lorsque son patient cherche à subir des transformations physiques radicales, doit refuser d’intervenir et l’orienter vers un psy : L’addiction à la chirurgie plastique informe sur une fragilité psychologique. Les adeptes de cette pratique ne sont jamais satisfaits des résultats obtenus.

Allegra Cole par exemple, a subi plusieurs augmentations mammaires pour avoir une très grosse poitrine.  Ses seins ont une circonférence de plus de 1,37m. Pourtant, elle dit que ce changement physique ne la satisfait pas. Elle souhaite avoir des seins encore plus gros !

Les gens atteints de dysmorphophobie ont des attentes infondées. Ils sont convaincus que la chirurgie esthétique peut leur fournir des solutions miracles. Pourtant, elle a tendance à développer leurs troubles psychologiques et à les enfermer dans une quête frustrante et interminable de la perfection. Leur addiction est remarquable par le grand nombre d’opérations esthétiques qu’ils ont déjà subis et par leur désir de ressembler à leurs idoles. A long terme, les interventions répétitives peuvent leur provoquer de nouveaux troubles psychologiques et de grands problèmes de santé.